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Je lève les yeux; à travers ma fenêtre
Je vois au loin, dans la brume
Le sourire de Dame la lune
Alors que les jours passent.
Je pense que peut être
C'est à moi qu'elle s'adresse.
Bienveillant, entier ou pincé
Plein de joie ou de tristesse
Elle est le miroir de mes pensées
Là elle me regarde avec tendresse.
Parfois ironique, même cynique
Dépendant de sa phase cyclique
Je la comprends et il me plaît
Le sourire amusé de Dame la lune.
Alors je la couche ici, avec ma plume.
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La lune repose sur la ville endormie
Les astres éclipsés ne luisent qu'à demi
Une femme aux yeux verts regarde sans voir
Dame la lune règne en conquérante du soir
Les tours de la ville sont maquillées de lumières
Sous un voile noir cachant leur hâle de poussière
Une femme châtaine sur un balcon haut perché
Attends à demi-nue son homme tant recherché
Dans les rues bus et taxis vont et viennent
Le bruit vient s'accrocher aux persiennes
Une femme coiffée d'un chapeau de tristesse
Implore la lune dans ses souliers en détresse
Ce soir, dans le cœur de cette ville est mon amour
Bientôt l'averse fera des flaques aux pavés des cours
Un homme distant et revêtu d'un smoking de pluie
Va au bal de l'oubli avec une chemise d'ennuie...La chanson La nuit de Salvatore Adamo, ami de la famille petit je sui fait en photo dans ses bras.
Assise sur la balançoire
Elle s'élance dans le vent
Avec en elle beaucoup d'espoir
D'aller plus haut au firmament.
Toucher l'étoile ou le soleil
Au gré des rêves qui la portent
La belle femme alors sommeille
Dans une vague qui l'emporte.
Elle se balance librement
S'abandonnant à ce bonheur
Ses yeux se ferment doucement
Bercés par une douce torpeur.
Dessin magique des nuages
Ou apparait l'image de l'amant
Dans son rêve elle fait naufrage
Sur son doigt brille un diamant.
Cette évasion est délicieuse
Elle la savoure pleinement
Ce bel envol la rend heureuse
L'appel du ciel est apaisant.
Ah! l'absence, mot qui nous montre à quel point l'on aime,
à quel point je vous aime.
C'est comme si une partie de moi, de vous, n'étais plus là;
C'est un mélange de nostalgie, de tristesse,
de mal être qui nous envahit le coeur
avec ce manque récurent de vous autres faisant
que je ne suis (que nous ne sommes) pas tout à fait les mêmes.
Je vous reviens dès que mon âme et mon corps
seront en mesure d'être là pour vous être agréable.
Bertino
Par ma fenêtre, je vois deux enfants qui jouent
Chevaliers et princesses, histoire de romance
Ils s'amusent dans une parfaite ignorance
La moindre pierre, la moindre fleur est bijou.
Par ma fenêtre, je vois deux ados qui jouent
Main dans la main, yeux dans les yeux, belle romance
S'aiment, s'adorent, s'embrassent dans l'ignorance
Qu'un jour, quelque chose détruira leur bijou.
Par ma fenêtre, je vois deux tristes adultes
Qui pleurent, qui s'haïssent, se battent, s'insultent
Après l'amour, c'est la haine, l'enfer, les larmes.
Par ma fenêtre, je vois deux vieux déprimés
Visages ridés, usés, tristes, mornes, ternes
Regrettant le vieux temps où ils s'étaient aimés.
Face au ciel immense
Tu contemples et tu penses
Le ciel est une mer
Qui s'unit à la terre.
Des éclats colorés
Caressent les nuages
Façonnent des visages
Et viennent t'apaiser.
De ce monde repaire
Mécanique sectaire
Face au ciel immense
Ton coeur est délivrance.
Il patauge l'homme qui désire
Il s'embrouille, il s'égare
Dans le marais fangeux et obscur de la fidélité
Ses amours et ses envies crucifiés.
Il patauge l'homme qui veut
Comme un accusé, il s'impose le silence
Il se met en garde à vue
Emmuré entre ses pseudo-morales innées.
Il patauge l'homme qui désire
Il a le regard fuyant devant les jolis culs
Les seins qui pointent sous les chandails
Et les jupes fendues.
Il patauge l'homme qui veut
Il n'ose pas regarder en face
Ce qui l'anime, ce qui l'enflamme
Il s'interdit les chemins de traverse.
Il patauge l'homme qui désire
Il conditionne son aura sensuelle
Le doigt en suspend sur un texto coquin
Il ne déchire pas les vains ornements.
Il patauge l'homme qui veut
Il en bave de claquer les fesses
Il rêve de lier, d'attacher
De surprendre sous les portes cochères.
Il patauge l'homme qui désire
En secret il assène des mots crus
Et il domine animal, mâle, vigoureux
La testostérone sous pression sous sa peau.
Il patauge l'homme qui veut
Il voudrait l'abandon, l'offrande
Il voudrait dépasser les limites
Et inciter à le faire, il aime le plaisir.
Il patauge l'homme qui désire
Il sait possible l'élévation sensuelle
Mais il a peur, terriblement peur
Qu'on lui dise qu'il n'aime que l'objet.
Il patauge l'homme qui veut
Il voudrait prendre avec ses mots
Avec ses mains, avec ses yeux
Avec son corps, il la veut toute entière.
Alors, dis-lui, écris-lui
Que tu veux qu'il te prenne
Et qu'il soit enfin lui
Et que tu sois enfin toi
Que vous ne soyez qu'un !
L'homme naît nu, curieux,
Et ouvert d'esprit
Mais qu'en fait-il ?
(D'un ancien blog, ce texte est vieux de quinze ans).
Dans nos vies
Il y a toujours un banc
Un petit coin offert
Pour arrêter le temps
Banc caché ou perdu
Au fond d'un jardin
A Tokyo, à Paris ou Berlin
Un banc
Pour reposer son âme
Pour ne penser à rien
Mais simplement regarder
Les mouvements du vent
Et entendre le petit silence
Petites larmes
Flaques blanches de l'eau
Met de la musique dans ta vie
Tu te sentiras libérée
Met de la musique plein ta tête
Tu pourras chanter et faire danser
Met de la musique dans ton cœur
Tu pourras aimer et te faire aimer
Met de la musique à tes yeux
Tu pourras crier l'amour et la vie
Met de la musique dans ta mémoire
Tu pourras rêver et croire au bonheur
Met de la musique dans tout ton être
Tu oublieras tes angoisses et tes misères
Met de la musique dans le cœur d'autrui
Tu verras qu'ils seront reconnaissants
Met de la musique dans ta maison
Tu découvriras qu'il y fait bon vivre
Met de la musique dans ta vie
C'est un brin de folie qui chasse l'ennui
J'aime contempler le coucher de soleil
Selon le jour ou la saison
Il se pare de ses plus beaux atours
Il est toujours unique
Couleur sable avec des touches parsemées d'or
D'un dégradé de bleu qui vire aux teintes violines
Il nous saisit
Apparaissant parfois dans des nuances de jaune
orangé, rouge flamboyant
Il n'y a pas de mot pour décrire alors
Ce qui se dévoile sous nos yeux.
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Par ma poésie le 13 Août 2023 à 12:14
On peut avoir envie de caresses, de câlins mais on peut aussi avoir, une violente envie d'en donner.... Vous êtes seul? Arrêtez-vous quelques instants, fermer vos yeux, respirez profondément et ressentez au fond de votre âme le vide, la souffrance d'un vrai manque physique, de poser ses mains sur une peau connue, de toucher pour sentir frissonner un corps, de poser son regard sur des yeux qui se ferment sous la douceur d'une langue voletante, d'une bouche qui trouve la chaleur sous ses lèvres ...
Un manque qui est une vraie douleur.... Et si cela peut vous rassurer, ne pleurez pas, juste souffrir en silence...
Dans les lumières du soir
La ville fait son numéro.
Comme une fille qu'on déshabille
Elle nous distille
Cette musique indécise
D'un corps qui se grise.
Dans les lumières du soir
Je regarde s'incliner les étoiles
Et le ciel de la nuit
Comme un grand parapluie
Ouvre ses ailes
Aux désirs sentinelles.
Dans les lumières du soir
La nuit met son rimmel et ses jarretelles
Pour ses amants de faux semblants.
La nuit danse et titube
Au pas langoureux du passant
Dans l'ivre regard des solitudes.
Dans les lumières du soir
Ici le noir est clandestin
La lumière cannibale
Mord le cœur affolé des passants
Promettre des journées sans réalités
Et des rêves toujours chauds.
Dans les lumières du soir
Les femmes en noirs sont fauves
Les hommes et les femmes s'affrontent
Sur des musiques électriques
Au creux d'une brume toujours changeante
Pour des ébats rythmiques
Dans les lumières du matin
La ville devient amnésique
Elle s'éveille aux odeurs de pains
Vierges de leurs heures mutines
Reçoit la pluie comme la première eau
Pour laver ce nouveau début du monde.
Vivre dans la solitude
C'est vivre des instants rudes
Subir les tristes habitudes
C'est vivre sans certitudes
Ce genre d'existence est glacial
Dans cette vie quasi hivernales
L'âme et le corps glisse en spirale
Puis l'acceptation d'être vassal.
Il faut prendre le train de l'avenir
Accrocher les wagons du plaisir
A nouveau créer, attacher des liens
Pour ressentir les effets du bien
Tout là haut l'étoile du soir
Trace le chemin de l'espoir
Il faut savoir ouvrir son cœur
Pour laisser entrer le bonheur
Puis, vivre pour être heureux
Vivre pour rendre heureux
Vivre pour plus survivre
Vivre et sa vie poursuivre
Beretino le Pascalois
Le Chat à la Rose
J'ai la tête vide, c'est comme cela aujourd'hui
J'ai souvent des jours plats, la vie est ainsi
Si mon cœur voulait vous raconter, vous parler
Quelle histoire héroïque peut-il vous murmurer
Je reste pour lire vos écrits magnifiques
Pour que mes nuits soit fantastiques
Mes rêves seront remplis par l'émotion
Demain peut-être que reviendra l'inspiration
Ce jour j'ai les bleus, demain tout ira bien
Sur un papier noir, ma plume trace de lugubres mots
Ceux que mon âme crie dans la pesanteur de ses maux
Un diabolique esprit, sans nom, habite sous mon toit
Pour transformer la douceur de l'amour en haine de toi.
Sur un papier blanc, ma plume écrit couleur rouge sang
Les hurlements de mon cœur qui gémit en implorant
La délivrance de nos deux mondes affolés et perdus
Causé par les maléficiences de puérils malentendus
Sur mon âme apeurée, ma plume crie, "crois à la vie"
Écris, dis et refuse d'être une autre créature asservie
En toi et de ta volonté seul, dépend ton futur bonheur
Ton cœur, ton âme trouveront le secret libérateur.
C'est comme un vague à l'âme au matin brumeux
Y a même mes yeux qui deviennent pluvieux
Doucement, tristement, le temps passe sur ma vie
En emportant avec lui la moindre de mes envies.
J'ai égare mon cœur, mon espoir dans une comédie
Perdu mon sourire, mon amour dans une tragédie
C'est juste un vide que je ressens là au creux de l'âme
Comme une boule d'angoisse, un désarroi qui désarme.
Retourne vite à ton lit
Tes yeux sont lourds et ton visage pâlit
Tenter de trouver un doux sommeil
Avant que les mots et images te tuent
Là, en Europe, le soleil d'or se lève
Ici c'est le froid et le noir de la nuit.
Ceux qui parlent peu ne sont pas les êtres qui aiment le moins, ils ont cette habitude de protéger l'amour par des silences, ils font l'amour avec des pensées et des rêves de paradis, ils embrassent les lèvres avec un seul murmure. Ceux qui parlent peu sont les êtres qui souffrent le plus, ils respirent la douleur qui passe sur l'eau de leurs matins, pour vivre encore néanmoins, ils aiment à pas lents mais jamais ils ne renoncent ? leurs mots invisibles sont plus beaux qu'une simple déclaration d'amour.
Retenir mes larmes
Étouffer mes cris
Demeurer la... impassible
Regarder fuir le temps
Attendre..... je ne sais quoi!
Sentir sa tête lourde
Avaler doucement sa douleur
D'angoisse nouer son ventre
Ballotter en soi un cœur vide
Affaisser le dos et les épaules
Devenir poupée de chiffon
Abandonné sans vie dans un coin
Yeux ouverts, tu attends d'espoir
La main magique de l'enfant
Parfois menteur et impudent
Sous ton aile place mes chagrins
Lentement je reprendrai vie
Mes lèvres diront "je t'aime"
Mes bras donneront l'étreinte
Sans arrêt..... je serai éternel
Beaucoup de commentaires sont venus s'inscrire
Dans mes pensées, mes jours de pluie
Les mots que j'ai gravé à travers les nuages
Sont devenus le plus beau des paysages
Vous êtes la plus belle saison sur terre
La saison des amitiés sincères
Vous mes amies de la blogosphère
Qui réchauffez mon coeur de vos commentaires
Quand mes yeux pleurent, vous consolez mes chagrins
Vous semez des fleurs sur les pas de mon chemin
Vous êtes toujours là pour me dire que demain
S'offre à moi un nouveau destin
Vous êtes mon parfum de tous les jours
Aux senteurs de tendresse et d'amour
Vous êtes la lumière de mes nuits
Des étoiles qui illuminent ma vie
Pour toutes ces visites un grand MERCI
Pour votre amitié , votre sympathie
Ma plus belle histoire d'amour c'est Vous mes amies
Merci du fond du coeur, pour vous plein de bisous
J'aimerais être la douceur
Du vent dans tes cheveux.
La chaleur du soleil
Qui te couvre au réveil.
La clarté du ciel bleu
Qui se baigne dans tes yeux.
La pluie fine et légère
Qui coule sur tes joues.
Un flocon de neige
Qui glisse sur tes cheveux.
Puis se pose en caresse
Sur tes lèvres de tendresse.
Pour te dire que Je t'Aime.
Quand j'erre dans les rues désertes de la ville
Quand je fonde mes nuits sur l'ennui ténébreux
Quand je croise un passant à l'air mélancolique
Je joue de la guitare et je pleure d'amour
Quand je cherche une fille à travers cent et mille
Pour y brûler à deux ces minuits malheureux
Quand je veux soûler ma vie d'une musique
Je joue de la guitare et je pleure d'amour
Quand je me vois soumis au mouvement servile
Du temps qui disparaît en divisant par deux
Les minutes intenses des pleurs impudiques
Je joue de la guitare et je pleure d'amour
Quand la mer vient mourir sur quatre pieds fragiles
Quand l'amour vient unir nos deux mains dans un voeux
Quand deux coeurs se séparent dans la mort tragique
Je joue de la guitare et je pleure mon amour
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Par ma poésie le 13 Août 2023 à 12:12
Deux anges ont tendus leur bras pour me sauver
Pour que disparaisse l'ennui qui me rend effaré
Et enseigner le courage à mon corps éploré.
Ils ont apaisé le chagrin de mon cœur enfiévré
Étincelle de silence pour à nouveau rêver
À mon rire éteint, rallumer joie et gaieté
Bertino
Il pleut. Il pleut à boire debout, ou à faire rager les quelques personnes en vacances. Mais moi, j'aime quand il pleut, je trouve qu'il y a quelque chose de miséricordieux dans les larmes du ciel. Le ciel gris à un goût de folie, de délire pur et simple. Il donne envie de sortir sans rien sur le dos, pour aller crier toute la peine du monde à ce bon Dieu qui existe peut-être. La mienne, surtout qui parfois me pèse encore comme aujourd'hui.
J'aime aussi la pluie pour la vie qu'elle apporte, pour l'espoir de demain. Elle lave les souillures causés par l'homme et gorge les plantes d'une nouvelle vie. Vive la pluie, elle cache mes larmes et dilue le sel sur mes joues. J'aime la pluie, source de vie. J'aime la pluie espoir de demain.
]
Tes yeux que la plus belle émeraude n'atteint pas
Tes lèvres, devant être si douce à baiser
Ton regard plongé dans le mien provoque la joie
Ta peau si douce et si exquise à caresser
Mais...
Une barrière virtuelle nous sépare tous les deux
Et je sais que tu ne seras jamais à moi
Et que tu en aimes un autre...
L'amie parfaite celle, avec qui l'on partage
Ses joies et ses peines, ou tous ses naufrages.
Celle qui dans ses bras, pardonne et console
Celle à qui l'on donne son ultime parole.
L'amie on la reçoit, et le jour et la nuit
Notre cœur est ouvert, jamais il ne la fuit.
L'amie, la perle rare, rencontrée quelquefois
Garde la bien au chaud, serré tout contre soi!
L'amante parfaite, ni laide ni trop belle
Ayant un brin d'humour, pas trop sure d'elle
Savourant chaque instant, la douce présence
Nous comblant d'affection; amour, complaisance.
Ombre qui s'esquive, si tel est le désir
De notre humeur changeant, ou notre bon plaisir
Revenant à nos pieds, au moindre amendement
L'amante parfaite est une femme en passant
L'amour le plus parfait, est lutte sauvage
Entre deux cœurs bernés de la même rage
Garder auprès de soi, cette être pour la vie
Lui donner pour cela un amour infini.
L'amour qui nous dévore ne laisse que les os,
Vainqueur, rassasié, il te garde ou te quitte.
Victime de l'amour, il reste que ta peau
Les larmes pour pleurer, ou la mort subite.
Regard doux.
Corps de femme
Qui rend fou
Qui enflamme...
Peau de velours
Beauté naturelle
Image du jour
Reflet du ciel...
Lèvres brillantes;
Pétales de charme
Qui hantent
Qui désarment
Sourire merveilleux
Simple, ravageur
Douceur de feu
Langage du coeur...
Glacier, volcan
De l'Olympe déesse
Fleur de printemps
Infinie tendresse...
Ange, fée,
Génie de l'au-delà
Mythe, réalité...
Simplement Toi...
Dans la plaine de mon âme, un aigle majestueux,
Tournoie en liberté en ce ciel sombre et nuageux,
De ses yeux perçants, il chasse mes démons orduriers,
De ses griffes, il les lacère, pour m'en débarrasser.
De toute sa grâce, il reprend son envol somptueux,
De ses immenses ailes, il balaie les vents des cieux,
Son long cri en écho, résonne en mon cœur purifié,
En posture d'un Prince, il se pose sur mon bras tonifié.
En mes songes nocturnes, je te vois, grand aigle royal,
Admiratif de ta beauté immaculée, de ta liberté totale,
O ! Tu es mon protecteur, qui vole, sans nulle frontière,
En cet abîme sans fin, qu'est mon âme, si fière !
Vole, vole, Grand Aigle de mes rêves, doux voyageur,
Dévore, nourris-toi des fieffés du Diable en mon cœur,
Sens-tu en mes soupirs, tout ce respect que j'ai pour toi,
Prends mon amour, et vole, parmi mes tendres émois !
Aussi loin que mes yeux se posent
Je ressens ton âme...en toutes choses
Je chercherai toujours ton rivage
Jusqu'à mon dernier voyage
Toi...qui m'a aimé à l'infini
Je t'ai laissé tatouer ma vie
Tu m'as prise en otage
Mais tu n'as pas su...être sage
Un voyage sans retour
Sécheresse d'amour
Tu n'étais pas un mirage
Toi qui as pris le large
Tu as tant aimé sur ton passage
Tout rebâtit....même mon âme
Seule sur mon île... tout en peines
Tu m'as condamné...
Tu as mis mon cœur en esclavage...
Attention: Oui ce sont des pensées comme c'a; pas de panique.
Dans mes durs cauchemars, se trame un destin
Trop cruel à dire, pareil à l'assassin
Qui au cœur de la nuit, engendre le chagrin
En apaisant sa tare: meurtre, vol clandestin.
Dans mes durs cauchemars, se conspire l'avenir
Ou se cache ma peur et ma puissante ire
Difficile a décrire; elle supprime mon plaisir
Ou vole mes désirs et enterre mon sourire.
Dans mes durs cauchemars, le rouge épouse le noir
Le pourpre de mon sang, traverse le mouroir
Le sol s'ouvre à ma vie, gloutonnement le boire
Et s'enroule mon corps, pour dormir comme le loir.
Dans mes durs cauchemars, plus de grandes envolées
Le ciel impavide est gris de mes cendrées
L'oiseau trop lourd, plonge dans la noire marée
Et tous ces éléments, ne font que m'apeurer.
Dans mes durs cauchemars, a genoux pour prier
Lancer au vent le cri; conjurer, supplier
Ne pas être écouté, faire rire ses amitiés
L'avenir est pipé, alors pourquoi naviguer?
Dans mes durs cauchemars, la vie devient la mort
Fidèle eidétisme, apparenté au sort
Le souffle de géhenne, aux odeurs de puisards
D'où enfin les vers, s'amuseront de mon vil corps.
Le Chat à la Rose
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Par ma poésie le 13 Août 2023 à 12:03
Par amour je m'abandonne
Par amour tes fantasmes je pardonne
Devant ta beauté c'est mon l'abdication
A tes baisers c'est ma totale soumission.
Oui, je deviens soumis
Sous ton regard, je vacille
Sous tes mots, je rougis
Sous tes mains, je frémis
Sous tes lèvres je suis conquis.
J'ai peur de mes craintes ce soir
J'ai trop peur de te décevoir
L'engorgement me fait souffrir
Le plaisir me fait endolorir
Investissement de la rose anale
Douleur et plaisir non sans mal.
Oui, je suis soumis
Sur un chemin que je ne connais pas
Tu peux tout faire de moi
Au gré de tes fantaisies
C'est un érotique supplice
Je ne peux demander mieux
À toutes ces choses exquises.
Je souhaite que tu saches me dire
Que c'est pour m'amener au plaisir
Pour qu'enfin je puisse exprimer
Ce que demain je vais aimer.
Ma nébuleuse
inaccessible
Tu t'évapores
seul ton corps
en rêve la nuit
je le saisis presque
le flou de ta bouche
tes seins alanguit
ton ventre qui me fuit.
Ma nébuleuse
tu tiens dans ta main
tous mes désirs
tu souffles à loisir
et dans un nuage
de volupté
tu me quittes et
je cherche en vain
ce désir ardent
que je voudrai attraper.
Dis, dis-moi mon amourBlack]
Te souviens-tu de ces jours
De ces jours fades et merveilleux
Ou il nous faisait plaisir de se retrouver?
Dis, te souviens-tu du bleu des cieux
Lorsque je me suis approché pour te parler?
Dis, te souviens-tu de ces paroles
Qui ont bouleversés mon cœur?
Dis te souviens-tu de ce jour ombrageux
Ou notre amitié voulait se rompre?
Dis te souviens-tu de cette phrase la
Qui nous àtant fait pleurer?
Dis, te souviens-tu des tristes jours
Que nous avons eu à vivre?
Dis, te souviens-tu de tout l'espoir
Qui unissait nos deux cœurs?
Dis, te souviens-tu du jour fébrile
Ou j'ai glissé ma main dans la tienne?
Dis, te souviens-tu de ce moment de joie
Ou nos cœurs sont devenus fous?
Dis, te souviens-tu du jour heureux
Ou nos lèvres se sont rencontrées?
Dis, te souviens-tu mon amour
Et avons-nous pleuré de bonheur?
Dis, te souviens-tu de ce jour hirsute
Ou le bleu de nos yeux se sont séparés?
Dis, te souviens-tu? Tu te souviens?
De nos joies et de nos peurs?
Dis, te souviens-tu des nuits d'amour
Ou nos corps étaient exténués?
Dis, tu te souviens de ces matins
Ou nous en remettions un brin?
Dis, te souviens-tu des mots d'espoir
Que nous disons à tous les vents?
Dis, te souviendras-tu de moi
Même si au loin chacun va?
Belle, comme un doux et chaud rayon de soleil,
Comme une perle d'eau sur la tige d'une fleur,
Plus belle encore, que le plus bel arc-en-ciel
C'est toi qui enflamme mon cœur.
Belle, comme un bouton de rose, léché de rosée,
Comme une coccinelle posée sur une feuille,
Toutes les couleurs en moi, tu as su allumer
Et il n'y a que toi qui ravisse mon oeil.
Au fond d'une sauteuse, comme un bouquet garni
Tu as su relever la fadeur de ma vie.
Pour toi, belle amie, je resterai le feu
Qui réchauffe, fait cuire et me rend heureux
Belle, comme un lever de soleil à l'aurore,
Sur les monts enneigés de blanc, touchés par l'or
Des rayons de cet astre, tel dans un trésor,
Tu es la pierre qui luit, de l'ensemble ressort.
Tu es le chaud, je suis le froid
Tu es le volcan aux abois
Je suis le froid de ta nuit
Étoiles ou lune qui luit
Tu es le feu dévorant
Avec ton corps navrants
La femme aimante
Douce et accueillante
Je suis la glace et la fraicheur
Je suis à ton paysage la couleur
Tu es ma soif de tendresse
La raison de mon allégresse
Ma glace et ton feu épousé
Ne peuvent se jalouser
Ils sont eau fraiche
Lumière et flammèche
Chaud et froid
Ambivalence des sentiments
C'est une amie apparemment,
Soirées, déjeuners, cinémas
Rencontres, parler de son cas,
Celui du copain prévenant
Je ne sais où situer pourtant,
Confessions intimes vraiment
Ce rôle me va comme un gant,
Dormir avec elle partager la nuit
Sur l'oreiller écouter ses ennuies,
La part de l'ami, de l'amant
Je n'y pense pas trop souvent,
Je laisse la vie me mener
Au gré du hasard engendré,
Advienne que pourra je le sais
Je vois son regard, je lui plais,
Hier, aujourd'hui et demain
Cet amour est dans nos mains.
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